Union Ecologique et Sociale
Face à cet acte odieux, nous soutenons la Banque alimentaire. Lire le courrier adressé à l'antenne doloise de la Banque alimentaire :
En ce 14 avril 2023, le Conseil constitutionnel a décidé de censurer une partie de la loi de « réforme » des retraites, mais pas sa mesure phare reportant l’âge de départ à 64 ans.
Le camp présidentiel aura abusé des instruments légaux les moins démocratiques de la Vème République pour parvenir à ses fins.
Mais si le Conseil a considéré que ces manœuvres dignes d’un cabinet d’optimisation fiscale sont conformes à la Constitution, cela ne confère pas pour autant de véritable légitimité démocratique à un oukaze rejeté par l’immense majorité du peuple français.
En outre, le Conseil a invalidé la demande de Référendum d’initiative partagée pour empêcher de reporter l’âge légal de départ à la retraite au-delà de 62 ans.
Cela ne pourra que renforcer la défiance populaire à l’égard des institutions d’une république à bout de souffle, et aggraver une crise politique alimentant le ressentiment et favorisant les tentations illégalistes de citoyens désemparés par leur impuissance démocratique.
C’est pourquoi, nous, membres de l’UES, appelons de nos vœux une VIème République, démocratique, écologique et sociale, et convions toutes les personnes intéressées à notre conférence-débat sur ce thème le 3 mai 2023 à 18 h 30 à la salle des Commards à Dole.
Pour manifester notre refus de la réforme des retraites, le groupe Un Territoire Solidaire a pris la parole en début de séance : "Les événements politiques qui se sont succédés ces derniers jours en France, nous amènent à prendre la parole ce soir en tant qu'élu du Grand Dole, en ouverture du Conseil communautaire. Le passage en force du Président de la République, autoritaire et méprisant, sur la réforme des retraites refusée par la majorité des citoyens français car injuste et injustifiée, plonge la France dans une grave crise politique : c'est la démocratie même qui est en danger. Sans remettre en cause la tenue du Conseil de ce soir, nous tenons à manifester notre inquiétude et notre désaccord face à ce déni de démocratie. Ainsi, symboliquement nous nous abstiendrons sur tous les rapports présentés ce soir et nous nous priverons de notre droit de parole."
L'intersyndicale s'est invitée au Conseil communautaire et a pris la parole :